L’impasse Picou est constituée d’un tissus hétérogène de petites parcelles bâties depuis le XIX^e siècle, lui donnant un caractère pittoresque.
Des box de stationnement, construction de type informelle qui occupent le fond de parcelle, sont démolis. Est conservé le bâti sur rue occupé actuellement en logement. La nouvelle construction s’insert discrètement sur la parcelle en prenant place en fond et se raccordant en aile en retour sur le bâti existant sur rue, constituant une cour privée depuis laquelle sont pris les jours principaux.
Le bâti projeté crée un nouveau logement. Celui-ci dispose d’un séjour cuisine et chambre principale de plain pied. Une chambre supplémentaires et un espace bureau ouvert sur le volume du séjour sont à l’étage sous rampants.

L’articulation des 2 volumes est un espace évidé d’où sont captées des lumières provenant de verrières de toitures, et qui produit un effet de tirage pour la ventilation naturelle de la maison.
Cet espace s’inspire également du jardin zen à la japonaise et intègre des plantations dont un arbre, autour duquel l’escalier s’enroule.

Les fondations sont prévues sur pieux métalliques, la structure porteuse en ossature bois isolation bottes de pailles, garantie une bonne inertie thermique et régulation hygrométrique au bâti. Un enduit à la chaux naturelle vient revêtir les murs extérieurs.
Des panneaux solaires hydraulique sont disposés en toiture pour la production d’eau chaude. Un poêle bois, et des convecteurs électriques rayonnants en relai assurent le chauffage en période d’hiver.